Le Raisin et l’Acier

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LE RAISIN ET L’ACIER

Exposition de Janine Niepce (Roger Viollet)

“La rencontre avec Janine Niepce, ou plus exactement avec ses images, s’est faite par petits éclairs successifs. La première fois, au Musée Niepce du même nom, j’ai trouvé cela drôle, ou plutôt d’une grande constance.

En 1816, Joseph Niepce (qui ne s’appelait pas encore Nicéphore), sensible à la beauté de la Bourgogne, veut fixer cette émotion grâce à un procédé génial qui va déclencher une très grande révolution.

En 1947, Janine Niepce, prédestinée peut-être par le nom de cet ancêtre pas si lointain, armée de Leica, part sur les routes pour “regarder” de près le monde et ses habitants. Il faut dire que Janine est une passionnée des petits bonheurs et des grandes causes. Incontestablement, elle aime la France, les femmes et la jeunesse qu’elle photographie avec gourmandise et passion. Ce sont avec la campagne des sujets récurants.

La seconde fois, dans un restaurant fort prisé, je suis frappée par trois photographies magnifiques de vignes, ce n’était pas la vigne qui était là mais bien la “côte”, l’essence même de la Bourgogne. Janine Niepce en était l’auteur.

Je crois bien que ce coup au cœur pour la justesse et la beauté de ces vignes et enfin le bel ouvrage sur “Mes années campagne”¹ ont déclenché le désir de faire partager le plaisir de la découverte de ce talent discret et rare…

… J’avais très envie de donner à voir quelques très belles images de la Bourgogne des années 50. Les vendanges, la Saint-Vincent tournante, les labours, les lavoirs et les bourgs et puis les hommes et les femmes au travail, dans la rue ou à la maison. On est stupéfait de s’apercevoir que certains personnages ont totalement disparu : le sacristain, le garde-champêtre et son tambour et bien d’autres. Pourtant, seulement quarante années se sont écoulées. La légende de certaines images sera pour les jeunes un secours évident pour comprendre.

Une exposition sur la Bourgogne des champs et des villes était née.

Or, au détour d’une rencontre, je découvris le reportage que Janine Niepce avait réalisé sur l’usine dans les années 50 au Creusot. Ces images n’ont jamais été montrées. Elles parlent d’un temps que “les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître” mais qui nous parlent très fort car elles conservent une intemporalité incroyable. Les images des travaux à l’usine et dans les vignes témoignent d’une époque et pourtant certains gestes n’ont pas changé, la magie de l’acier en fusion est intacte. Le paysage de la “côte” est intact, le geste des vignerons est encore là, même si les coiffes se sont envolées. Les vendangeurs de Rully et les forgerons du Creusot traversent les années dans une sorte d’éternité du geste et du rituel du travail.” Claude Meiller

LE RAISIN ET L’ACIER

Fiche technique de l’exposition.

• Photographies noir-et-blanc

• Composition de l’exposition :

  • 70 tirages montés sous marie-louise 40×50

  • 2 tirages montés sous marie-louise 50×60

• Conditionnement : trois valises

  • dimensions par valise : 55x65x71

  • poids estimé par valise : 15 kg

• Valeur d’assurance :

  • par tirage : 762,00 € HT

  • valeur globale : 54.864,00 € HT

• Prix de l’exposition :

  • 2.800,00 € HT par mois

  • 3.360.00 € TTC par mois

LE RAISIN ET L’ACIER

Liste des tirages de l’exposition.

L’ordre des photographies indiqué ci-dessous est à respecter.

Première partie

Le raisin à Rully dans les années cinquante.

1. Grains de raisins blancs Chardonnay.

2. Deux vignerons se préparent à sulfater la vigne, 1950

3. Une « bande » de vendangeurs dans les collines au loin, 1950

4. Vendanges dans « les Cloux » en vue du village de Rully, 1950

5. Une jeune femme porte la « quichenotte » qui protège du soleil, du vent et de la pluie dans les vignes, 1950

6. Une vendangeuse gourmande, le sécateur à la main, déguste une grappe sucrée, 1950

7. Le garçon aux sabots, coiffé d’un béret basque, cherche les raisins sous les feuilles, 1950

8. Le raisin cueilli à la main est versé dans un grand panier de vendange, 1950.

9. Toute la famille participe à la récolte, même le grand-père, 1950

10. Le grand panier plein de raisins est transporté sur une seule épaule par les vignerons les plus forts, 1950

11. Une hotte en paille ou en métal remplace souvent le panier, 1950

12. La « balonge » en bois attend la récolte sur une charrette en bas des vignes, 1950

13. Le “casse-croûte” des vendangeurs devant le château de Rully (XV^è siècle) ; la même famille l’habite depuis les croisades.

14. Un ancien du village décore le char qui rapporte la dernière vendange, 1950

15. Le cortège des vendangeurs rentre au village, 1950

16. Une escorte joyeuse suit le char, 1950

17. Trois femmes sont montées sur le char qu’elles ont décoré, 1950

18. On danse en arrivant aux premières maisons, 1950

19. On fête « la paulée » en festoyant autour d’une table ; chacun chante sa chanson, 1950

20. Deux vendangeurs ont installé leurs verres sur un tonneau renversé, 1950

21. Un adolescent foule les raisins avec ses pieds comme dans l’ancien temps, 1950

22. Deux hommes font marcher en cadence un pressoir à main, 1950

23. Un pressoir après les vendanges, 1950

24. Le grenier, 1950

25. Sur le seuil de sa cave un vigneron va goûter le vin de l’an passé dans un tastevin pour bien voir sa couleur, 1950

26. Le viticulteur aux bonbonnes de marc ; c’était un privilège héréditaire de faire distiller ses raisins, 1950

Deuxième partie

Durant les années cinquante, la vie dans les villages et les bourgs.

1. Le garde-champêtre de Rully annonce les nouvelles aux quatre coins du village, 1955

2. Le lavoir « la Fosse Dionne » à Tonnerre, 1950

3. Deux chevaux de labour boivent dans une mare à Rully, près de la fontaine, 1950

4. La petite-fille aux pieds nus, Rully, 1946

5. Les enfants rapportent le pain : couronnes ou baguettes, Rully, 1950

6. Les enfants qui habitent loin de Chassey-le-camp apportent leur « casse-croûte » à l’auberge les jours d’école, 1950

7. Deux hommes discutent dans l’auberge de Chassey-le-camp, 1950

8. C’est une habitude de lire le journal assis devant sa maison, Semur-en-Auxois, 1954

9. Un homme dans sa cuisine à Epoisses, 1958

10. Avec le fourneau de la cuisine, les mets mijotent et la salle est chauffée, Rully, 1956

11. Les spécialités de la région : jambon persillé, écrevisses, escargots, cailles aux feuilles de vigne, boeuf bourguignon, à Chassey-le-camp dans la cuisine de l’auberge, 1950

12. Les conserves de fruits et légumes de la grand-mère, Rully, 1950

13. Une agricultrice en sabots brûle des friches à Saint-Loup de Varennes, 1950

14. Le sacristain de l’église, Saint-Antioche de Saulieu, 1950

15. Le pêcheur à la ligne ; dans tous les villages il y a une société de pêcheurs, 1950

16. Le grand-père et le petit-fils lisent « Tintin » sous les ombrages du jardin, Rully, 1952

17. Les bovins charolais paissent dans les prairies à Aubigny près de Rully, 1950

Troisième partie

L’Acier.

Vingt-neuf photographies ont été prises en 1959 aux Usines Schneider du Creusot.

CONDITIONS GENERALES DE LOCATION

• Montage et protection

Les tirages sont, sauf exception, fournis montés sous marie-louise. Ils doivent être encadrés et protégés sous verre par l’organisateur.

• Transport

Aller et retour à la charge de l’organisateur.

Les tirages sont disponibles dix jours avant l’ouverture de l’exposition et doivent être rendus dans les dix jours suivant la fermeture.

• Assurance

Clou à clou à la charge de l’organisateur.

Valeur d’assurance : 762,00 € HT par photographie.

• Durée de location

Les montants indiqués s’entendent pour un mois de location.

Nous consulter pour une durée supérieure.

• Promotion des expositions

Des éléments peuvent être fournis pour la réalisation d’un catalogue, d’une affichette ou pour une annonce dans la presse régionale.

• Conditions de règlement

Les montants sont indiqués hors taxe : TVA de 20 % en sus.

Règlement effectué à l’emprunt de l’exposition.